LE DÉCLIC
- lolanouet
- 25 nov. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 nov. 2024
Pendant des années, j'ai vécu dans le mensonge. Pas un mensonge que je racontais aux autres, mais un mensonge que je me racontais à moi-même. J'étais commerciale. Je travaillais dans des secteurs où les objectifs étaient clairs, où les chiffres parlaient d'eux-mêmes, où tout semblait organisé pour me mener à la réussite, ou du moins à l'illusion de celle-ci. Pourtant, au fond de moi, je n'étais pas épanouie. Chaque matin, en allant travailler, j'avais cette sensation étrange, cette boule au ventre qui ne me lâchait pas. Je savais au fond de moi que ce n'était pas ce que je voulais faire, mais je continuais, croyant que c'était normal, que c'était ce que j'étais censée faire.
Un métier, mais pas une vocation
Je me suis souvent dit que je faisais ce métier pour des raisons pratiques : un salaire stable, une carrière qui semblait évolutive, une reconnaissance dans un environnement compétitif. Mais en y repensant aujourd'hui, je réalise que je n'aimais plus ce que je faisais. Je n’aimais plus le côté artificiel de la vente, les faux sourires, les conversations sans âme. Ce métier était devenu une contrainte, une routine, un fardeau. Chaque appel, chaque rendez-vous, chaque objectif à atteindre devenait une montagne à gravir. Il n'y avait plus de plaisir dans le processus, juste une pression constante qui m'épuisait mentalement et émotionnellement.
Je me disais que cela allait passer, que c'était une phase, que je devais persévérer. Mais plus je persistais, plus je me sentais vide, comme si je perdais une part de moi-même à chaque journée passée à faire un travail que je n'aimais pas.
Un jour : le déclic
Jusqu’au jour où quelque chose a changé. Une idée simple, mais puissante : et si je faisais ce que j’aime vraiment ? Si au lieu de vendre, je pouvais créer, capturer des émotions à travers la photographie ? C'était une passion que j'avais toujours eue, mais que j'avais mise de côté.
J’ai alors pris la décision de tout quitter. Le déclic. Mon job de commerciale, la sécurité d’un salaire stable, la routine. J’ai choisi de vivre de ma passion, de faire des photos. Bien sûr, cela n’a pas été facile. Mais aujourd'hui, je me réveille chaque jour avec enthousiasme, excitée par ce que je fais. La photographie est mon métier, mon épanouissement, ma liberté.
Si je devais donner un conseil à ceux qui se sentent piégés dans un travail qui ne les satisfait pas, ce serait de ne pas avoir peur de se réinventer. Parfois, il suffit d’un petit déclic pour tout changer. Et vous, qu’est-ce qui vous passionne vraiment ?
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